Hier, nous nous sommes réveillés avec un café à L’expresso, un établissement qui ne se réduit pas qu’à son nom. Depuis le début de la semaine, on nous avait indiqué le nom de Margaux Waleau, propriétaire du bar. Hormis son jeune âge, c’est son amour pour ses clients et les Mouzonnais qui nous a surpris. Nous avons rencontré une femme pleine d’entrain et qui veut redynamiser la Ville de Mouzon . Nous avons d’ailleurs fini la journée là où elle avait commencé puisque nous voulions goûter sa propre bière, qui est uniquement proposée dans ce bar-tabac.
Une autre équipe était chez Claude Félix, pour parler avec lui de son amour de la marionnette. Cette passion a pris une place encore plus importante après son licenciement de chez Arcelor puisqu’il a pu se consacrer entièrement à la confection des marionnettes et à leur mise en scène.
Au pied de l’abbatiale de Mouzon, nous avons retrouvé Julien Henry, Mouzonnais depuis neuf générations et amoureux du patrimoine que cette ville a à offrir. Avec lui nous avons pu nous immiscer au cœur de cet établissement. Nous avons découvert dans les moindres détails tout ce qui nous avait échappé. Nous avons été interpellés par son envie de mettre en valeur « la grosse tour » un endroit peu connu des remparts de Mouzon. Au-delà de l’histoire ancienne de la ville, il nous a aussi parlé d’anecdotes de son adolescence. Des informations que peu de personnes extérieures savent, des récits personnels d’une histoire récente et commune.
Toujours en parallèle, une équipe a voulu se faire coiffer chez Yane Coiffure, un commerçant historique et fantasque. Comme souvent dans cette profession, les anecdotes ne manquent pas. Nous découvrons au travers de ses miroirs une nouvelle vue sur les habitants. Dans ce centre social qu’est ce commerce, nous avons vu des scènes d’humanisme quotidien et banal qui font chaud au cœur.
Crédits photo : Zegger Picture (1, 2 et 5) – Alexis Desoize (3, 4 et 6)