Nous avons eu l’honneur d’être accueillis par un groupe folklorique aroumain. Nous avons eu droit à des récitations de poèmes et de chansons par des enfants habillés, pour l’occasion, avec des costumes traditionnels. Puis, nous avons participé à leur ronde colorée et accompagnée de musique folklorique. Nous voyions des pointes de rouge se mouvoir sur le vert de l’herbe dans un mouvement successivement fluide puis saccadé. Ils nous ont finalement fait goûter des plats typiques, nous emportant pleinement avec eux dans leur culture. Cette excursion aroumaine nous aura fait voyager le temps de quelques heures. Les enfants se sont appliqués avec un grand sourire tendre à nous montrer ce qu’ils avaient appris. Nous les remercions chaleureusement de leur accueil, d’autant plus que nous sommes repartis avec de belles images en tête, de jolis présents en main et le ventre plein !
Comme la semaine dernière, nos reporters nous ont guidés pour le montage des entretiens en roumain qu’ils ont réalisés. Nous ne connaissons rien à la syntaxe roumaine, alors leur doigt pointé sur les ondes sonores nous a indiqué les points de coupe et les raccords possibles. Cette composition à quatre mains (ou plus) est une danse des mots et des intonations qui nous guident vers le doublage d’une traduction. Ainsi, ils s’amusent à se traduire eux-mêmes, avant d’enregistrer par-dessus leur propre voix la version française. Autour de covrigi, biscuits salés roumains ressemblant vaguement à des bretzels, nous discutons de la direction que les entretiens vont prendre. Ces instants de partage sont précieux car nous tissons ensemble les interviews mais aussi les liens entre nos deux langues.
Nous avons aussi repris des photos d’illustration du bord de mer. Notre photographe, Benjamin, a ainsi pu capter des moments de vie volatils et maritimes.
Benjamin Boucher