Après une demi-journée dominicale à explorer sous un soleil de plomb les alentours de notre hôtel à Buzău, nous avons pu, en ce lundi, découvrir notre lieu de travail pour la semaine. Le Centre Francophone International – Volontariat pour la Communauté nous accueille dans le somptueux Colegiul Național Mihai Eminescu pour son camp de vacances francophone. C’est dans ce bâtiment historique, lieu privilégié où se murmure la poésie de celui qui donne son nom à l’établissement, que la langue française résonnera jusqu’à nos micros.
Nous avons fait connaissance avec nos deux groupes d’élèves et leur avons fait prendre en main les enregistreurs, les micros. Le casque sur les oreilles, ils ont, dans un premier temps, interviewé les copains, traqué les bruits que font une branche qui craque, une grille que l’on frappe.
Les niveaux de français sont divers mais le plaisir de la langue, du jeu, de l’enregistrement est, lui, constant. Le groupe des grands, attirés par les reportages, est parti cueillir les sons et les voix du marché aux fruits et légumes qui jouxte le collège. Les cartes mémoires pleines de paroles et de ce brouhaha qui fait éclater dans nos esprits le rouge des tomates, le violet des aubergines et l’orange doux des pêches.
Quant aux plus petits, c’est un autre voyage qu’ils vous proposeront : celui de la fiction. Sans trop vous en dire, car vous pourrez le découvrir vendredi lors de l’émission diffusée en direct, nos jeunes francophones s’embarqueront dans un fantastique périple bleu, blanc et rouge.
Nous sommes ravis de cette première journée d’amusement et de travail radiophonique. D’autant plus que Marine, professeure de français fraîchement débarquée à Buzău, et qui propose un atelier dans ce camp de vacances, a eu la gentillesse de venir nous épauler dans notre étape radiophonique. En bref, cette ville, ses habitants et ses 35°C nous ont très chaleureusement accueillis.
Benjamin Boucher